Choisir soigneusement ses questions, surtout celles que l’on se pose, est une façon efficace de prendre soin de soi.
Ressentez la différence entre la question "Est-ce que je vais survivre aux chamboulements du monde bancaire ? " et les questions suivantes :
Quels changements choisir avant qu’on me l’impose ?
Comment me transformer plus vite que le monde bancaire pour survivre à ses chamboulements ?
Comment me donner l’autorité nécessaire pour devenir un agent indispensable de transformation de la banque ?
Ces trois questions, par exemple, poursuivent le même objectif. Cependant elles proposent un chemin à la fois plus concret et tentant. Celui qui vit la situation avec la première question en tête ne la vivra pas avec la même énergie et le même appétit que celui qui y fait fasse avec l’une des trois autres questions.
Finalement, se choisir une question, c’est se choisir une quête. Plus sa formulation est soignée, plus la quête est engageante.
Logique ! Question et quête partage la même racine étymologique : questaere. Elles portent par conséquent le même sens.
Or, par définition, une quête est composée à la fois d’un objectif et d’un chemin. Comme la question est composée à la fois d’un sujet et d’une formulation.
En conséquence, une bonne question le sera sur le fond ET sur la forme !
Ciseler cette dernière revient à se choisir un chemin réaliste, réalisable et enthousiasmant.
Comment faire ? C’est l’objet d’une des applications proposées dans le livre Questionnez Mieux et Gagnez en Leadership .
Pour aller plus loin : https://www.questiologie.fr/ressources
Ecrit par Frédéric Falisse